À l’origine était Pierre Pairault. Né en 1922 à Paris, il met de côté ses ambitions littéraires le temps de devenir chirurgien-dentiste et de s’installer en Normandie. Mais en 1956, Stefan Wul apparaît. Le temps de onze romans parus dans la mythique collection Anticipation chez Fleuve Noir, Wul s’impose comme un météore qui va illuminer le ciel de la science-fiction française pour les décennies à venir. Niourk, Oms en série (adapté au cinéma par René Laloux sous le titre La Planète sauvage), L’Orphelin de Perdide (lui aussi adapté sur grand écran sous le titre Les Maîtres du temps, avec le trait cette fois de Moebius), et enfin Noô, paru en 1977, sont ses oeuvres emblématiques. De nombreux écrivains et dessinateur se réclament aujourd’hui de son influence. Pairault s’est éteint en 2003. Reste Stefan Wul.
Illustration : portrait de l'auteur par Gerald Parel.